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II
LE DÉPARTEMENT D'ÉDUCATION PHYSIQUE DE L'ASHRAM DE SRI AUROBINDO
Fondé en mai 1945, le Département d'Éducation Physique de l'Ashram de Sri Aurobindo organise le programme d'éducation physique pour les élèves et les professeurs du Centre d'Éducation et pour les membres de l'Ashram. Ses activités sont coordonnées et supervisées par un groupe d'instructeurs appelés capitaines, qui veillent à l'entraînement pour l'athlétisme (sur piste et sur terrain), la natation, la gymnastique, les jeux, les sports de combat et les âsanas. Le programme annuel se divise en quatre saisons ; les trois premières comportent une période d'entraînement suivie par des compétitions ; a la fin de l'année, les participants préparent une démonstration de culture physique, qui est présentée le 2 décembre au Terrain de Sports de l'Ashram. Les commodités offertes par le Département comprennent une bibliothèque, un gymnase, un terrain de jeux, un terrain de sports, une piscine, une salle de judo et des courts de tennis. La Mère s'intéressa activement au développement du Département d'Éducation Physique et en établit le programme. Pendant des années, elle passa ses fins d'après-midi et ses soirées avec ceux qui s'occupaient des diverses activités physiques. Page – 211
La jeunesse ne dépend pas du petit nombre des années, mais de la capacité de croître et de progresser. Croître, c'est augmenter ses potentialités, ses capacités ; progresser, c'est perfectionner sans cesse les capacités que l'on possède déjà. La vieillesse ne vient pas du grand nombre des années, mais de l'incapacité ou du refus de continuer à croître et à progresser. J'ai connu des vieillards de vingt ans et des jeunes gens de soixante-dix ans. Dès que l'on veut s'installer dans la vie et profiter des efforts passés, dès que l'on pense avoir fait ce que l'on devait faire et accompli ce que l'on avait à accomplir, en un mot dès que l'on cesse de progresser, d'avancer sur le chemin de la perfection, on est sûr de reculer et de vieillir. Au corps aussi, on peut apprendre qu'il n'y a pour ainsi dire aucune limite à sa croissance en capacités, et à son progrès, pourvu que l'on découvre la vraie méthode et les vrais conditionnements. Telle est une des nombreuses expériences que nous voulons tenter, pour rompre les suggestions collectives et montrer au monde que les possibilités humaines dépassent toute imagination. 2 février 1949 Page – 212 |